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Titres de compétences

Suivez le parcours de perfectionnement de Sarah et découvrez les avantages pratiques des titres de compétences pour toutes les parties prenantes de l’acquisition rapide de compétences. Explorez ensuite des exemples concrets et les pratiques exemplaires en matière de titres de compétences.

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Étape 4 du parcours de Sarah

Faire valider les compétences

« Comment puis-je prouver aux employeur‧se‧s que je suis prête à travailler? »

Sarah rêve d’orienter sa carrière vers l’analyse de données, mais elle ne possède pas les titres de compétences nécessaires dans un domaine où les qualifications ou certifications spécifiques sont rarement négociables. Et en tant que mère célibataire, retourner à l’université n’est pas idéal.

Un soir, alors qu’elle explorait LinkedIn, Sarah remarque une microcertification provenant d’une plateforme d’apprentissage en ligne dans le profil d’une amie. Sarah réalise que les microcertifications pourraient être la clé pour acquérir les compétences et les qualifications dont elle a besoin.

Sarah trouve des programmes de microcertification qui proposent des cours d’analyse de données, de statistiques et de programmation et qui offrent la flexibilité dont elle a besoin. Après quelques mois d’études, elle a constitué un portfolio des microcertifications requises pour les rôles d’analyste de données.

Que sont les microcertifications?

Les microcertifications vont des expériences d’apprentissage d’une seule journée aux cours de plusieurs semaines, mais toutes sont conçues pour enseigner une compétence spécifique dans un court délai. Une fois terminée, les individus reçoivent une preuve d’achèvement, qui peut se présenter sous différents formats tels que des badges numériques ou des certificats.

Les avantages des microcertifications :

Pour les personnes à la recherche d’un emploi :
Les microcertifications permettent aux individus d’apprendre à leur propre rythme, sans payer le prix élevé d’un certificat ou d’un programme menant à un diplôme complet. Elles bénéficient particulièrement aux professionnel‧le‧s en activité et aux personnes qui ont des responsabilités familiales et qui peuvent adapter leur formation à leur horaire.

Pour les employeur‧se‧s :
Les microcertifications offrent aux employeur‧se‧s une solution pour améliorer rapidement les compétences de leur personnel, comblant ainsi immédiatement les lacunes de compétences au sein des organisations. Investir dans le développement professionnel du personnel peut augmenter la satisfaction au travail, la fidélité et les taux de maintien en poste.

Pour les éducateur‧rice‧s :
En proposant des microcertifications, les établissements d’enseignement peuvent attirer un plus large éventail de personnes, y compris des professionnel‧le‧s en activité qui cherchent à perfectionner leurs compétences sans s’engager dans un programme d’études complet.

Pour les employeur‧se‧s :
À mesure que les organisations acquièrent de nouvelles compétences et connaissances, elles peuvent stimuler l’innovation, améliorer la productivité et contribuer à la compétitivité globale de l’économie.

Pour les intervenant‧e‧s en perfectionnement professionnel :
Les microcertifications offrent aux intervenant‧e‧s en perfectionnement professionnel un outil puissant pour garantir que les personnes à la recherche d’un emploi possèdent les compétences convoitées par les employeurs, améliorant ainsi les taux de réussite en matière d’accès à l’emploi et renforçant leurs relations avec les employeur‧se‧s.

Mettre en activité les microcertifications

QUI : Organisations et gouvernements

L’ACTION: Normaliser les microcertifications, à l’instar des normes existantes pour l’enseignement postsecondaire, la maternelle et le secondaire, l’apprentissage et d’autres modèles pédagogiques au Canada.

Autres considérations

Pourquoi nous avons besoin de titres de compétences normalisés

Alors que la demande d’options pour former de nouveau et plus rapidement le personnel monte en flèche, les mini cours sur des plateformes comme LinkedIn offrent la possibilité de se familiariser avec une nouvelle compétence pour un investissement minimal de temps et d’argent. Et une fois ces cours terminés, l’apprenant‧e peut obtenir un badge ou une microcertification. Mais cette microcertification sera-t-elle reconnue par un‧e employeur‧se ou une institution? Le monde du perfectionnement des compétences ne dispose pas encore des mêmes processus d’accréditation que ceux qui existent dans les universités, ce qui rend difficile la recherche de formations de qualité, adaptées aux besoins de l’industrie, rapides, abordables et transférables entre les régions et les secteurs.

Le défi d’établir la confiance

Pour que les microcertifications aient vraiment de la valeur, elles doivent gagner la confiance de diverses parties prenantes, notamment des apprenant‧e‧s potentiel‧le‧s, des employeur‧se‧s, de la communauté au sens large, d’autres établissements d’enseignement et des organismes de réglementation. Une approche consiste à établir la confiance en créant des normes de qualité claires et transparentes. BCcampus a élaboré une boîte à outils de microcertifications pour la province de la Colombie-Britannique qui vise exactement cela.

Comment bâtir la confiance grâce à des normes de qualité

La boîte à outils de BCcampus recommande que les microcertifications soient développées, approuvées et révisées périodiquement, par l’entremise d’un processus institutionnel qui s’aligne sur les normes et politiques postsecondaires existantes, pour les offres avec et sans crédits, afin de garantir leur valeur pour les apprenant‧e‧s et leur permettre d’atteindre leurs objectifs en matière de formation ou d’emploi.

Un exemple de normes en action

À la suite d’une vaste consultation auprès des employeur‧se‧s et du public en Ontario, le Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur (COQES) a élaboré un ensemble de recommandations pour la mise en place d’un cadre d’assurance de la qualité pour les microcertifications, y compris les principes proposés présentés dans la figure 1. Bien que non représentée dans la figure, les auteur‧rice‧s font remarquer l’importance de la transparence tout au long du processus.

L’accréditation nationale est la prochaine étape

DIGITAL travaille avec des partenaires communautaires pour co-créer un système dans lequel le personnel ou les personnes à la recherche d’un emploi qui suivent une formation de reconversion rapide reçoivent une microcertification normalisée reconnue dans l’ensemble du pays. Ces types de titres de compétences seraient normalisés pour se conformer aux diplômes qui existent déjà pour l’enseignement postsecondaire, la maternelle et le secondaire, l’apprentissage et d’autres modèles pédagogiques au Canada.

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Le programme de formation en cybersécurité

Le programme est géré par le Conseil des technologies de l’information et des communications (CTIC), une organisation nationale à but non lucratif dont la mission est de renforcer l’avantage numérique du Canada dans l’économie mondiale. Entre autres caractéristiques clés du programme, les microcertifications visent à accroître la diversité de la main-d’œuvre dans le domaine de la cybersécurité au Canada en offrant une formation et des stages rémunérés en cybersécurité aux femmes et aux personnes non binaires qui font des études supérieures.

Son rôle

L’ensemble de formation auquel les personnes participantes ont accès comprend :

  • Des cours de certification Microsoft sur : 1) la sécurité infonuagique, 2) les principes fondamentaux de l’identité, de la sécurité et de la conformité et 3) les principes fondamentaux de l’intelligence artificielle.
  • La bibliothèque de cours d’apprentissage intégré au travail du CTIC, tous accessibles en ligne.
  • Un stage d’apprentissage rémunéré de 16 semaines et intégré au travail dans le secteur de la cybersécurité.
  • Un programme de mentorat pour développer le réseautage et la communauté.

Intégrer des certifications reconnues par le secteur

L’objectif principal du programme de formation en cybersécurité et d’apprentissage intégré au travail du CTIC est d’utiliser des certifications reconnues par le secteur pour aider à combler le manque de personnel qualifié dans le domaine numérique au Canada. Pour faire de ce programme une réussite, le CTIC s’est associé à :

  • Microsoft, qui propose les cours gratuitement ainsi que les certifications pour les personnes qui suivent le programme.
  • Des établissements postsecondaires, pour trouver des personnes participantes et offrir un programme de formation comprenant un apprentissage intégré au travail qui s’applique à l’obtention du diplôme de la personne.
  • Des employeurses, qui ont reçu des subventions salariales pour recruter des personnes formées au niveau postsecondaire.

Des résultats impressionnants

Le programme de formation en cybersécurité et d’apprentissage intégré au travail a fait avancer les choses en rendant la main-d’œuvre plus diverse dans le domaine de la cybersécurité au Canada :

  • À ce jour, plus de 150 femmes et personnes participantes en quête d’équité possèdent l’expérience et les compétences nécessaires pour accéder à des emplois de niveau débutant dans le domaine de la cybersécurité.
  • En cas de succès, plus de 150 femmes supplémentaires seront impliquées dans le projet en 2024-2025.

Continuez avec le Manuel d’acquisition rapide de compétences

Vous venez d’explorer l’élément 04, Titres de compétences, dans le cadre duquel Sarah a acquis les qualifications dont elle a besoin pour concrétiser sa transition de carrière. Prochaine étape : l’élément 05, Accès à l’emploi, dans le cadre duquel Sarah atteint son objectif de transition vers une nouvelle carrière. 

élément 05

Accès à l’emploi

Suivez le parcours de perfectionnement de Sarah et découvrez les avantages pratiques des programmes d’accès à l’emploi pour toutes les parties prenantes de l’acquisition rapide de compétences. Explorez ensuite des exemples concrets et les pratiques exemplaires en matière d’accès à l’emploi.

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